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Les routes de poste en Haute-Vienne


  routes de poste 1632
Carte des routes Postes qui traversent la France établi par Nicolas Sanson (partie).
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Routes de poste de Haute-Vienne en 1632.
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Routes de poste de Haute-Vienne en 1675.
La carte géographique des postes qui traversent la France,. publiée en 1632 par Nicolas Sanson servira de modèle pendant plus d'un siècle. Elle représente les routes principales équipées de 623 relais sur 7350 km. Limoges est alors un carrefour entre la route Paris-Toulouse, du nord au sud, et un itinéraire est-ouest qui, venant de Lyon par Clermont, se dirige vers Bordeaux en évitant Périgueux.

En 1675, la situation n'a pas évoluée. Seuls quelques relais sont modifiés. Ainsi, en Haute-Vienne, au nord de Limoges, Maison-Rouge a remplacé La Drouille et le relais de Lagasne est créé entre Aixe et Châlus.

Seuls quatre bureaux existaient dans la partie de la haute-Vienne actuelle, tous situés sur l'itinéraire nord-sud : Les Grands-Chézeaux, Arnac, Limoges et Pierre-Buffière.

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Routes de poste de Haute-Vienne en 1789.

Au XVIIe siècle, les routes de poste du Limousin sont en mauvais état bien que, à l'initiative de Tourny, intendant du Limousin de 1730 à 1743, toutes les routes sont portées à 60 pieds (19,50 m) de largeur et un pont est construit à Pierrebuffière. Les travaux s'accélèrent sous Turgot, intendant de 1761 à 1774

Par rapport aux cartes précédentes, une route Limoges-Angoulême apparait avec deux relais : La Barre (de Veyrac) et Saint-Junien.

Sur l'axe nord-sud, les modifications concernent surtout le tracé dans sa partie nord jusqu'à Morterolles avec le déplacement de la route vers l'est et les relais des Grands-Chézauds et d'Arnac remplacés par Boismandé et Le Dognon.

C'est toutefois sur l'axe Clermont-Ferrand Périgueux que les modifications sont les plus importantes, une nouvelle route, totalement indépendante de la précédente fut ouverte aux postes en 1770.

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Liaisons postales de Haute-Vienne en 1848

Sur la route de Paris, au début du XIXe s. le relais de Bois-Mandé est supprimé alors qu'un autre voit le jour à la Ville-au-Brun sur la commune de Saint-Sulpice-les-Feuilles.

Au sud de Limoges, le relais de Boisseuil, rétabli en 1802, sera à nouveau vaccant en 1802 avec celui de Magnac. Il semble que les difficultés rencontrées dans le fonctionnement de la poste en Limousin tienne au mauvais état de la voirie restée sans entretien jusqu'à la restauration.

Les routes de poste se multiplient sous le règne de Louis-Philippe. La route Limoges Poitiers, achevée en 1843, comporte les relais de Conore, Bellac, Bussière-Poitevine et Lussac-les-Eglises.

Une route, d'Angoulême à Nevers, traverse le nord du département avec des relais à Confolens, Champeaux, Bellac, Saint-Sornin-Leulac et la Souterraine.

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Le maréchal Bugeaud



La route de Limoges à Périgueux par Saint-Yrieix parait moins utile car la liaison existe déja. En fait, le maréchal Bugeaud, pacificateur de l'Algérie, né à Limoges, s'était retiré dans son domaine sur la commune de Lanouaille. Il obtint la création d'une ligne de poste avec les relais de la Plaine (commune de Nexon), Saint-Yrieix et Lanouaille à deux kilomètres de son domaine.

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