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Liste des jattes appartenant à chaque type
Ensemble des jattes en PDF


Les jattes


Cette dénomination recouvre en fait des récipients distingués en nomenclature sous des noms variés qui sont :
    - Ecuelle ou plat creux pour des formes aux proportions basses et ouverture large (rapport diamètre maximum/hauteur > 2.5 et rapport diamètre de l'ouverture/diamètre maximum > 0.75).
    - Bol, jatte ou terrine pour des récipients aux proportions moyennes (diamètre maximum/hauteur compris entre 1.4 et 2.5), également avec une ouverture large.
    - Jatte carénée pour les récipients aux proportions moyennes et ouverture étroite (rapport diamètre de l'ouverture/diamètre maximum compris entre 0.25 et 0.75).
Cet ensemble se subdivise en quatre familles de composition très inégale :
    B 100 : Jattes sans collerette ou bien avec une collerette non retombante, placée sur la partie haute de la panse (genre B 150).
    B 200 : Jattes caractérisées par un haut de panse particulier, soit plus haut, soit plus large que le diamètre intermédiaire.
    B 300 : Jattes à collerette importante et retombante.
    B 400 : Cette famille homogène se compose de petits bols à collerette peu importante située à la base d'un bord vertical haut (bord en parement).
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Les jattes : famille 100

Cette famille compte, comme la principale famille des assiettes, un peu plus de 80% de l'effectif de cette catégorie. Les raisons en sont les mêmes. Bien entendu, il serait possible d'effectuer une troncature à un niveau inférieur de la hiérarchie. Dans le cas présent, le résultat obtenu n'aurait pas pour autant été plus satisfaisant : Les familles B 200 et B 300 se seraient alors trouvées tronquées alors qu'elles sont homogènes. Cette famille se subdivise en cinq genres :
    B 110 : jattes possédant un haut de panse. Il s'agit en fait de formes fermées.
    B 120 : par opposition au genre précédent, ce sont les formes ouvertes qui se placent ici. En sont toutefois exclues les jattes regroupées dans les genres ci-dessous en raison de la prédominance d'un de leurs caractères.
    B 130 : ce sont des jattes qui possèdent une base large.
    B 140 : Ce genre se caractérise également par la base haute avec une assise concave.
    B 150 : présence d'une collerette peu importante et non retombante.

GENRE B 110 :

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Il comprend six séries qui regroupent des jattes dont l'ouverture se trouve légèrement fermée, ce qui implique l'existence d'un haut de panse. Les mesures 13 et 14 sont par conséquent supérieures à 0. N'entrent ici que des vases sans collerette.
    - B 111 : haut de panse très fermé.
    - B 112 : haut de panse élevé et peu fermé, sans encolure.
    - B 113 : haut de panse élévé et peu fermé, avec encolure.
    - B 114 : base étroite et partie inférieure de la panse très ouverte. Une carène marque la limite entre le haut et le bas de la panse.
    - B 115 : ressemble, avec des proportions plus basses, à la série B 113.
    - B 116 : forme avec base annulaire, sans col ni bord.

Série B 111 :

C'est avant tout une ouverture étroite qui caractérise cette série, par opposition à l'ensemble des individus de cette famille qui sont des formes à ouverture large. Elle inclut deux types différenciés par la base.

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 111a

Type B 111 a : Cette jatte, découverte dans une sépulture non datée, possède une base légèrement étirée ; le point de tangence de la panse se place très haut. Cette forme, surtout connue au Ier siècle, se rencontre également au IIe siècle.
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 111b
Type B 111 b : Cet exemplaire à panse elliptique aplatie et base portante provient d'un contexte de la fin du IIe siècle. Cette forme est citée à la Tène III en Charente mais également au IIe siècle en Belgique.
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Série B 112 :

cette série ne comporte qu'un exemplaire caractérisé par une forme globulaire peu fermée, sans col.

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 112a
Type B 112 a : Ce vase, mis au jour dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle est muni d'une base portante. Cette forme connue à la fin du Ier siècle en Moselle et en Belgique se trouve également au Bas-Empire en Savoie
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Série B 113 :

cette série, constituée d'un seul type, diffère de la précédente par une encolure qui se substitue au bord ici inexistant.

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 113a
Type B 113 a : Ces exemplaires proviennent d'ensembles funéraires de la seconde moitié du IIe siècle. Ce type est signalé à Roanne à la Tène III, à Périgueux sous Auguste et à Bordeaux dans le second quart du Ier siècle.
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Série B 114 :

cette série se singularise par une base étroite et, par conséquent, les parois de la partie inférieure de la panse très ouvertes. Une carène ou une baguette marque la limite entre le bas et le haut de la panse. Elle se subdivise en cinq types.

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 114a
Type B 114 a : C'est une jatte carénée qui fermait une urne cinéraire non datée (deuxième siècle ?) Elle est définie par des parois inférieures convexes et des parois supérieures légèrement rentrantes.
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 114b
Type B 114 b : Cette forme ne diffère de la précédente que par des parois inférieures presque rectilignes et des parois supérieures verticales. Elle est citée au Ier siècle à Bordeaux, au IIe en Grande-Bretagne et au IVe dans l'Est de la France.
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 114c
Type B 114 c : La base annulaire, légèrement plus large que celle des deux types précédents se poursuit par des parois très obliques et rectilignes. Les parois de la partie supérieure, rectilignes et rentrantes, se terminent par un bord triangulaire, sans col. Cette jatte provient d'un contexte daté du dernier tiers du Ier siècle incluant toutefois quelques éléments du IIe siècle.
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 114d
Type B 114 d : Cette jatte, à base annulaire relativement haute, comprend des parois inférieures convexes et des parois supérieures verticales terminées par un bord horizontal externe. Elle appartient au même ensemble que la précédente.
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 114e
Type B 114 e : Bien que morphologiquement proche du précédent, ce type s'en distingue par plusieurs détails : base plus basse, cordon soulignant la limite entre haut et bas de la panse, bord roulé... Cette jatte, découverte hors contexte en Corrèze, est citée au IIIe et au IVe siècle dans le Puy-de-Dôme et dans la Loire. Elle dérive de la forme sigillée Drag. 44 et se rencontre, en sigillée "luisante", dans l'Hérault, au cours de la seconde moitié du IVe siècle.
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Série B 115 :

cette série possède les principaux caractères de la série B 113 (haut de la panse légèrement fermé, encolure). Elle en diffère par le haut de la panse, ici beaucoup moins élevé par rapport au bas. Elle réunit six types.

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 115a
Type B 115 a : Ce type possède une base peu élevée, relativement large ; le bord est absent. Cet exemplaire fut découvert dans des niveaux précoces (Ier siècle). Toutefois cette forme se rencontre au IVe siècle, en sigillée "luisante" dans le Midi et en sigillée Argonnaise (Chenet, No 342).
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 115b
Type B 115 b : Les jattes de ce type possèdent une base et un bord mais se caractérisent par un col à peine mesurable, dont la hauteur est inférieure à celle du haut de la panse. Ces exemplaires creusois découverts dans des sépultures de la fin du IIe ou de la première moitié du IIIe siècle appartiennent à une forme répandue de la Tène au Bas-Empire. Dans les régions voisines, ce type date généralement du IIe ou du IIIe siècle (Allier, Cher, Loir-et-Cher).
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 115c
Type B 115 c : Ce type diffère du précédent par une base plus étroite, le haut de la panse moins élevé et une encolure plus nette. L'exemplaire creusois date de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle ; l'exemplaire corrézien date, quant à lui, de la seconde moitié du IIIe siècle. La datation de ce type couvre toute la durée de l'empire avec peut-être une plus grande fréquence au IIe et au IIIe siècle.
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 115d
Type B 115 d : Cet exemplaire diffère des précédents en raison de sa base annulaire proportionnellement plus large et de ses parois rectilignes. Ses caractères technologiques accentuent cette différence : pâte noire très fine, lissée en surface et impressions à la molette. A Limoges, il fut découvert associé à de la céramique de la seconde moitié du Ier siècle ou du début du IIe. Cette forme date généralement du Ier siècle.
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 115e
Type B 115 e : Cette jatte diffère du type B 115 b par un haut de panse moins élevé et un col plus net. Elle n'est pas datée en Haute-Vienne. Ce type est bien représenté de la Tène jusqu'au Bas-Empire.
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 115f
Type B 115 f : C'est une forme très basse et presque ouverte. La partie supérieure de la panse, à peine marquée, se termine par un bord, sans encolure. Cette écuelle, découverte avant 1843, n'est pas datée.
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Série B 116 :

appartiennent à cette série des bols ou des jattes à base annulaire sans col ni bord. La coupe axiale de la panse affecte la forme d'un demi-cercle outrepassé. Elle ne comprend que deux types.

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 116a
Type B 116 a : Le haut de panse, à peine perceptible, situe cette forme à la limite des formes ouvertes et des formes fermées. Seule la prise en compte de la mesure du léger repli de la lèvre vers l'intérieur permet de les classer dans cette série. L'exemplaire creusois fut mis au jour dans une sépulture de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle. Ce type se rencontre ailleurs du IIe au IVe siècle. .
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 116b
Type B 116 b : La partie fermée de la panse apparaît ici plus nettement que dans le type précédent. Un exemplaire fut exhumé à Limoges dans un puits de la fin du IIIe siècle. Les deux autres proviennent d'une sépulture de la première moitié ou du milieu du IIIe siècle. Ce type, connu en sigillée argonnaise (Chenet 302 b), se rencontre dans le Nord à la fin du er au début du IIIe ainsi qu'au IVe siècle. .
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GENRE B 120 :

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ce genre réunit à lui seul la moitié des individus de cette catégorie. Il comprend en effet toutes les jattes pour lesquelles les caractères possédant un fort pouvoir discriminant ne sont pas représentés. S'y trouvent donc des céramiques ouvertes, sans haut de panse, sans collerette, sans base large ou haute... Les séries en sont les suivantes :
    - B 121 : haut et bas de panse égaux.
    - B 122 : courbure irrégulière des parois, plus forte vers le bas de la panse.
    - B 123 : partie supérieure de la panse très haute avec des parois proches de la verticale, base large.
    - B 124 : cette série comprend à la fois des formes à base large et des formes à base moyenne. Dans ce dernier cas, elles se démarquent des séries B 121 à B 123 par un bord et une base peu élevés.
    - B 125 : forme très basse aux parois obliques, avec bord.
    - B 126 : bord haut et large.

Série B 121 :

c'est la courbure régulière des parois qui la caractérise. Il en résulte que le haut et le bas de la panse sont approximativement égaux. Ce sont avant tout les particularités de la base et du bord qui déterminent les dix types qui composent cette série.

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 121a
Type B 121 a : Cette forme très ouverte, munie d'une base annulaire, ne possède pas de bord (rapport diamètre max./hauteur > 2.5). Elle fut découverte à Brive dans un contexte de la seconde moitié du IIe siècle. Mais sa datation est généralement plus précoce : augustéenne à Périgueux et seconde moitié du er siècle av. J.-C. dans le Vaucluse.
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 121b
Type B 121 b : Il s'agit d'une forme très ouverte aux parois plus rectilignes que celles du type précédent. Elle s'en distingue également par un bord peu important. Mise au jour à Limoges dans un contexte tibérien, cette forme se rencontre d'Auguste à Tibère à Saintes et à Rennes et, plus généralement jusqu'à 70 en Armorique. Elle peut dériver de la forme Lamboglia 5 en campanienne C.
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 121c

Type B 121 c : Ce type se distingue du précédent en raison du bord plus élevé. Tous ces exemplaires sont issus de contextes augustéens ou tibériens. C'est d'ailleurs à cette époque qu'elle est citée à Périgueux et à Gergovie. Mélange d'une forme indigène et de campanienne, elle apparaît dans le Midi dès le début du Ier siècle avant J.-C. Par contre, en Bretagne, elle ne daterait que de la seconde moitié du Ier siècle.
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 121d
Type B 121 d : Egalement découvert dans un contexte tibérien, cet exemplaire s'oppose au type précédent par la base portante.
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 121e
Type B 121 e : Cet exemplaire se différencie des précédents par sa forme générale moins ouverte et par sa base étroite et peu élevée (rapport diamètre max./base compris entre 3 et 5). Cette forme provient d'un contexte daté de la seconde moitié du IIe siècle. Elle est aussi signalée au Bas-Empire dans l'Allier et dans l'Yonne.
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 121f

Type B 121 f: Cette grande jatte se singularise par sa base très étroite (diamètre max./base < 5) et par son bord épaissi sur les deux faces et peu élevé. Cette forme, connue en Côte-d'Or et dans le Midi au er siècle av. J.-C., ne date que de la fin du er siècle de notre ère, ou même du IIe , en Allemagne. A Limoges, elle doit appartenir à la seconde moitié du Ier siècle.
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 121g

Type B 121 g : Forme haute (rapport diamètre max./hauteur < 2,5) avec un bord légèrement rentrant, une base moyenne portante et basse. Ces deux exemplaires réunis sous un même type par leurs proportions similaires diffèrent par la forme de la base et du bord. La variante g1, vraisemblablement précoce repose sur une base portante. Découverte à Limoges dans un contexte de la fin du Ier ou du début du IIe siècle, la variante g2 possède une base élargie et un bord roulé. Elle date généralement de la fin du Ier siècle et du IIer.
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 121h
Type B 121 h : C'est une forme légèrement fermée qui n'est pas sans rappeler le type B 115 b. Toutefois, à la différence de ce dernier, la partie fermée correspond ici à l'encolure. Elle n'est pas datée.
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 121i
Type B 121 i : Ce type comprend des formes ouvertes, sans bord et relativement hautes, sans base ou avec base peu élevée (rapport diamètre max./hauteur < 2.5). C'est ce dernier caractère qui le distingue du type B 121 a. Les deux exemplaires corréziens sont augustéens. Le premier imite d'ailleurs la forme campanienne Lamboglia 31. Le bol mis au jour à Limoges, plus tardif, provient d'un contexte de la seconde moitié du Ier siècle. Toutefois, des exemplaires similaires sont connus en Charente à la Tène III et dans l'Indre d'Auguste à Claude.
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 121j
Type B 121 j : Ce type comprend des formes ouvertes, sans bord et relativement hautes, sans base ou avec base peu élevée (rapport diamètre max./hauteur < 2.5). C'est ce dernier caractère qui le distingue du type B 121 a. Les deux exemplaires corréziens sont augustéens. Le premier imite d'ailleurs la forme campanienne Lamboglia 31. Le bol mis au jour à Limoges, plus tardif, provient d'un contexte de la seconde moitié du Ier siècle. Toutefois, des exemplaires similaires sont connus en Charente à la Tène III et dans l'Indre d'Auguste à Claude.
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Série B 122 :

La courbure irrégulière des parois, plus accentuée vers le bas, provoque une disparité dans la hauteur des deux parties de la panse, la partie inférieure étant moins haute. Chacun des six types possèdent une base autre que portante, généralement annulaire ou élargie.

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 122a

Type B 122 a : Ce type regroupe des vases sans bord aux proportions moyennes et comprend deux variantes. La première rappelle le type B 121 a mais elle est moins ouverte. La seconde se rapproche du type b 122 b par ses parois presque verticales à la partie supérieure de la panse. Elles sont cependant plus basses. Les exemplaires limousins datés appartiennent à la fin du IIe et surtout au IIIe siècle. C'est une forme répandue, tant dans le Nord que dans le midi, à partir du milieu du IIe siècle. Probablement dérivée de la forme sigillée Drag. 40, elle existe en claire B (Lamboglia 8) et en "luisante"(Lamboglia 3/8). Quelques individus rappellent des formes de céramique campanienne (Morel, Nos 2932 b1, 2933 a1, 2985 a1), attestant une très longue persistance de ce type.
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 122b
Type B 122 b : Ce petit bol se différencie du type B 122 a2 par la hauteur importante de la partie verticale de ses parois. Datée, à Limoges, de la fin du IIIe siècle, cette forme existe également en sigillée claire (Lamboglia 22a).
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 122c
Type B 122 c : Contrairement aux types précédents, celui-ci se signale par la faible hauteur de la panse. Ces deux vases proviennent d'un puits renfermant du mobilier de la fin du IIIe ou du début du IVe siècle. Ils rappellent la forme sigillée Drag. 32 (OSWALD, LXIII, 2) et la forme argonnaise CHENET 303.
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 122d
Type B 122 d : Ces exemplaires également très bas, se démarquent du type précédent par la plus faible hauteur de la base par rapport à la hauteur totale. Deux exemplaires à base annulaire mis au jour dans une sépulture de la fin du IIIe ou du début du IVe siècle existent en céramique à l'éponge et en céramique argonnaise. Le troisième, à base étirée et assise plane, doit dater du Ier siècle.
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 122e
Type B 122 e : C'est la largeur du bord qui caractérise ce type. Les trois exemplaires proviennent d'une sépulture de la première moitié du IIIe siècle. Sa forme générale fait penser à certains types de sigillée tardive : HAYES 6a en sigillée africaine ; LAMBOGLIA 23 b ; CHENET 313 en sigillée argonnaise. A noter également certaines affinités avec la forme LAMBOGLIA 18 en campanienne A. Un exemplaire, en céramique grise est connu à Vaison-la-Romaine au Ier siècle (GOUDINEAU, 1977, pl. 5, No 6).
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 122f

Type B 122 f : Il s’agit d'une forme relativement haute avec un bord et des parois très courbes ou légèrement carénées qui présentent deux variantes. La première qui évoque la forme sigillée Drag. 37 comprend deux individus datés l'un de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle, l'autre de la fin du IIIe siècle. Ces formes directement dérivées du bol hémisphérique Drag.37 apparaissent dans la seconde moitié du IIe siècle et sont connues jusqu'au Bas-Empire (OSWALD, LXXV, Nos 1 et 2 ; CHENET 318). La variante 2, à panse légèrement carénée surmontée d'un bord incliné vers l'extérieur, n'est pas datée en Creuse. Fabriquée dans le Nord du Ier au IIIe siècle, elle est surtout connue au IVe siècle dans le Gers ainsi que dans le midi en sigillée paléochrétienne (RIGOIR 6).
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Série B 123 :

Cette série devrait normalement se subdiviser en deux. Elle comprend d'une part des individus à base très large et d'autre part des individus à base moyenne. Dans tous les cas, la partie supérieure de la panse excède, en hauteur, la partie inférieure. Elle se subdivise en quatre types.

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 123a
Type B 123 a : Caractérisé par une base très large et l'absence de bord, cet exemplaire provient d'un ensemble de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle.
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 123b
Type B 123 b : C'est la base large, peu élevée et la présence d'un bord qui caractérise ce type. Tous les exemplaires proviennent d'un contexte tibérien. Que ce soit en Saintonge ou en Bretagne, cette forme est produite sous les règne d'Auguste et de Tibère. Elle dérive probablement de la forme Lamboglia 1 en campanienne B et C.
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 123c
Type B 123 c : Ces deux petits bols avec une base et un bord peu élevés possèdent une partie supérieure cylindrique. Cette forme, associée à du mobilier flavien, fut mise au jour dans une fosse. Elle est aussi connue en Saintonge sous le règne de Tibère.
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 123d

Type B 123 d : Ces petits bols découverts dans des sépultures de la fin du IIe siècle pour l'exemplaire corrézien (variante 1) et du milieu du IIIe siècle pour l'autre (variante 2), sont assez proche du type B 122 f. Ils s'en distinguent par la base qui n'est plus en couronne. La partie concave est donc moins élevée. Les datations proposées pour la variante 1 sont toujours postérieures à la fin du IIe siècle (imitation tardive du bol Drag. 37). La variante 2 est représentée pratiquement à toutes les époques.
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Série B 124 :

Cette série, difficile à définir, comprend sept types qui ne constituent pas une classe homogène. Deux caractères semblent à l'origine de celle-ci : la présence d'un bord peu élevé et le bas de la panse bien marqué sans que la proportion entre le haut et le bas soit prise en compte

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 124a
Type B 124 a : C'est une jatte tronconique élevée à bord peu marqué et base portante. Les trois exemplaires mis au jour au cours de la fouille d'une villa proviennent de niveaux du Bas-Empire. Ce sont des céramiques non tournées, peignées sur la paroi externe, qui sont généralement connues dans des niveaux de la Tène et du début du Ier siècle de notre ère. La présence de telles céramiques peignées similaires se retrouve ailleurs en Limousin dans des ensembles clos de la fin du IIIe et du IVe siècle.
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 124b
Type B 124 b : Jatte à parois convexes, légèrement fermée, avec un bord incliné vers l'extérieur. La base plus large et l'encolure moins haute le distingue du type B 115 e. Non datée en Limousin, cette forme existe dans le Finistère à la Tène finale ainsi qu'aux IIe et IIIe siècle.
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 124c
Type B 124 c : Cet exemplaire déterminé par la forte courbure des parois, la base peu élevée et la présence d'un bord n'est pas daté. Il rappelle toutefois la forme sigillée Drag. 29 et, comme elle, se rencontre au Ier siècle à Vaison-la-Romaine, en Aquitaine, en Bretagne, en Allemagne et en Suisse.
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 124d
Type B 124 d : Petit bol hémisphérique à bord épaissi intérieurement caractérisé par la courbure régulière de ses parois. Découvert dans un niveau de la fin du IIIe siècle, il est signalé au IIe siècle dans le Pas-de-Calais.
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 124e
Type B 124 e : Avec une base étroite, légèrement étirée et bord vertical, un peu épaissi à l'intérieur. Cette jatte mise au jour en Corrèze dans un niveau Augustéen est fréquente jusque vers le milieu du Ier siècle.
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 124f
Type B 124 f : Ce type ne diffère du précédent qu'en raison de son bord rentrant et de ses parois plus rectilignes. Découvert dans un ensemble de la Tène finale en Corrèze et dans un contexte Tibérien à Limoges, il est répandu jusque dans le milieu du Ier siècle.
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 124g

Type B 124 g : Ce grand récipient possède une base légèrement étirée plus large que celle des deux types précédents. Il provient d'un ensemble de la Tène finale.
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Série B 125 :

Le seul spécimen de cette série se singularise par sa forme très basse aux parois obliques avec bord.

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 125a

Type B 125 a : Mise au jour dans un contexte tibérien, cette forme, également caractérisée par le bord rentrant, se rencontre en Espagne et à Vieille-Toulouse avant notre ère.
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Série B 126 :

Cette série se subdivise en huit types qui se distinguent par le bord haut et large. Il est curieux que la type B 122 e ne soit pas intégré à cette série

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 126a
Type B 126 a : Cet exemplaire découvert dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle possède une base étroite, peu élevée et la partie supérieure de la panse très haute.
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 126b

Type B 126 b : Les deux parties de la panse, de même hauteur, se rattachent à une base étiré. Bien que la forme générale soit homogène, la particularité du bord permet de subdiviser ce type en deux variantes. Aucun des exemplaires n'est daté. La variante 1, caractérisée par un bord triangulaire rentrant, provient, au moins pour un des exemplaires, d'une sépulture ; elle peut donc être attribuée à la seconde moitié du IIe siècle ou à la première moitié du IIIe. Le contexte des exemplaires similaires connus à Roanne indique d'ailleurs le IIe siècle. La variante 2 est répandue au Bas-Empire dans la région parisienne, le Nord, l'Est, la Belgique et l'Allemagne.
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 126c

Type B 126 c : Ce type présente une base étroite munie d'un pied en couronne et comprend deux variantes. La première possède des parois courbes et un bord très épais. Non datée à Limoges, elle est signalée à Saintes sous les Flaviens. La variante 2 diffère en raison de ses parois plus rectilignes et plus ouvertes et de son bord plus large qu'épais. Cette forme qui évoque la forme Lamboglia 36 en campanienne (Morel No 1281 b1) fut mise au jour dans un contexte tibérien. Elle est signalée dès la fin de la Tène à Roanne et à Tournus, sous Claude en Suisse et au IIe siècle dans le Var.
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 126d
Type B 126 d : Seule la commune d'origine de cette forme au large bord est connue. Des profils comparables sont signalés à diverses époques.
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 126e
Type B 126 e : Nous ne possédons aucun renseignement sur la provenance de ce bol caractérisé par la forme hémisphérique parfaite de la panse, son pied en couronne élevé et son large bord horizontal. Cette forme, très répandue dans les productions tardives dérivées de la sigillée (Lamboglia 4/35 en claire B, Rigoir 3a en paléochrétienne, Chenet 314 en sigillée argonnaise) ne doit pas être antérieure au début du IVe siècle.
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 126f
Type B 126 f : Ce petit bol mis au jour dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle rappelle la forme Lamboglia 24/25 en claire A, et comme elle, possède un bord triangulaire légèrement rentrant. Sa base en couronne le distingue du type B 126 b1.
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 126g
Type B 126 g : C'est une forme très basse découverte dans une sépulture du milieu du IIIe siècle. Sa base, plus large et moins haute, la distingue du type B 126 c2. Cette forme présente quelques ressemblances avec certaines sigillées tardives (Darton, fig. 1 p. 173 ; Hayes, forme 44).
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 126h
Type B 126 h : c'est également une forme très basse mais avec une base étroite ; elle se trouvait dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle.
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GENRE B 130 :

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Ce genre correspond à une forme ouverte avec une base très large (rapport diamètre max./base < 1.5). Les parois sont rectilignes ou présentent une courbure régulière. C'est ce qui distingue les céramiques regroupées ici de celles de la série B 123 qui inclut également des bases très larges. Nous distinguons ici quatre séries, chacune n'étant représentée que par un ou deux types.
    - B 131 : forme haute avec parois verticales rectilignes
    - B 132 : forme de proportion moyenne avec parois verticales rectilignes.
    - B 133 : forme haute aux parois courbes.
    - B 134 : forme basse aux parois verticales.

Série B 131 :

Il s'agit d'une forme haute aux parois presque verticales (diamètre max./hauteur < 1.50)

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 131a
Type B 131 a : Type B 131 a : Dans cette série, ce type mis au jour dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle, se singularise par son absence de bord.
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Série B 132 :

Elle concerne des vases aux proportions moyennes avec des parois rectilignes légèrement évasées et une base élargie haute.

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 132a
Type B 132 a : Type B 132 a : c'est une forme très caractéristique répandue d'Auguste à Claude dans une grande partie de la Gaule. En plus des deux exemplaires mentionnés ici, de nombreux tessons sont signalés en Limousin dans des contextes augustéens (Saint-Gence) ou Tibère-Claude (Limoges).
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Série B 133 :

C'est encore une forme très haute aux parois peu inclinées, légèrement courbes, que la base portante distingue du type B 131.

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 133a

Type B 133 a : Cet exemplaire n'est pas daté mais diverses comparaisons font état de formes similaires à la fin du Ier siècle et au cours du IIe. Ce type possède un bord roulé proéminent.
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Série B 134 :

Cette série regroupe des formes basses munies d'une base portante ou très peu élevée (Rapport diamètre max./hauteur< 1.9).

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 134a

Type B 134 a : Outre les caractères précédents, cet exemplaire possède des parois courbes, légèrement rentrantes vers le haut, qui se terminent par un bord roulé retombant. Cette forme, également connue à Clermont-Ferrand, n'est pas datée.
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 134b
Type B 134 b : Ce type original, exhumé dans une nécropole utilisée dans la seconde moitié du IIe siècle et au début du IIIe, présente les caractéristiques d'un tripode auquel on aurait substitué une pseudo base annulaire aux pieds séparés.
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GENRE B 140 :

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Ce genre est uniquement déterminé par la hauteur de la base en couronne.

Série B 141 :

Cette série se singularise par l'absence de bord. Elle comprend deux types différant d'autres déjà rencontrés par la hauteur de la base.

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 141a
Type B 141 a : C'est une écuelle basse, très ouverte qui rappelle une forme tardIVe de Drag. 32 (Oswald, LXIII, No 6). Elle est à rapprocher ici des types B 122 c et d. Cet exemplaire se trouvait parmi un lot de céramiques de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle.
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 141b
Type B 141 b : Par opposition au type précédent, celui-ci regroupe des formes hautes. Comme lui, ces petits bols sont à mettre en parallèle avec le type B 122 b. L'un des exemplaires fut mis au jour dans une sépulture du milieu du IIIe siècle, l'autre, à Limoges, dans un puits comblé vers la fin du IIIe siècle
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GENRE B 150 :

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Il est composé de formes basses ou moyennes à parois obliques regroupées en raison d'une collerette aux dimensions réduite implantée entre le bas et le haut de la panse. Sans être toujours fermée, cette partie située au-dessus de la collerette appartient en effet à la panse car, à l'évidence, il ne s'agit pas d'un col. Cette paroi verticale se trouve parfois complétée par un bord. Ce genre se subdivise en trois séries :
    - B 151 : forme basse avec parois rectilignes et base moyenne.
    - B 152 : forme moyenne avec parois rectilignes ou légèrement convexes et base étroite.
    - B 153 : forme plus haute, hémisphérique, aux parois terminées par un bord.

Série B 151 :

Cette série, représentée par un seul individu, se caractérise avant tout par sa base au moins égale à la moitié du diamètre maximum.

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 151a
Type B 151 a : Cet exemplaire sans bord avec un haut de panse légèrement ouvert n'est pas daté. Il se rencontre en Aquitaine à la fin du Ier et au début du IIe s.
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Série B 152 :

C'est le faible diamètre de la base, associé à la forme tronconique du bas de la panse qui défini cette série (rapport diamètre max/diamètre base > 2).

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 152a
Type B 152 a : La partie supérieure de la panse, placée au-dessus de la collerette ou de la baguette qui en fait office, reste beaucoup moins haute que la partie basse. Les deux exemplaires datés proviennent de contextes du dernier tiers du Ier siècle. Cette forme plus fréquente dans la seconde moitié du Ier se retrouve cependant a u cours du IIe siècle et semble réapparaître au IVe (par exemple aux Fontaines-Salées).
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 152b
Type B 152 b : Ce type diffère du précédent et se rapproche du suivant en raison de la partie supérieure de la panse qui est approximatIVement égale à la partie inférieure. En outre, une petite collerette remplace le cordon et les parois du haut de panse sont verticales. Cet exemplaire, découvert dans un contexte du dernnier tiers du IIe siècle, semble plus tardif que les formes semblables mentionnées en Aquitaine ou à Metz, qui ne dépassent pas le milieu du Ier siècle. A Roanne et en Grande-Bretagne, de telles formes appartiennent au IIe siècle.
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 152c
Type B 152 c : Cette jatte se démarque du type précédent par la faible importance de la collerette et l'inclinaison interne de la partie supérieure de la panse. Sa datation est incertaine mais une forme semblable est mentionnée aux Bolards fin Ier ou début IIe siècle.
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 152d
Type B 152 d : C'est une forme basse avec un bord vertical qui prolonge la partie supérieure de la panse nettement fermée. La collerette est nette. Ce spécimen fut mis au jour dans un niveau de la fin du Ier ou du IIe siècle ; il est par conséquent beaucoup plus tardif que l'exemplaire semblable connu dans l'Aude.
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Série B 153 :

Cette série se compose de formes hémisphériques hautes (rapport diamètre max./hauteur voisin de 2) avec un bord.

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 153a
Type B 153 a : Ce type se démarque du suivant par sa collerette et son bord plus menus. Sa provenance est inconnue mais cette forme se rencontre généralement dans des milieux de la fin du IIIe et du IVe siècle. Elle dérive de la forme sigillée Drag. 44 (Oswald, LXI, 4).
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 153b
Type B 153 b : Le bord et la collerette qui caractérisent ce type sont ici mieux marqués que ceux du type précédent. Cet exemplaire, découvert dans une sépulture de la fin du IIe siècle, imite parfaitement la forme sigillée Drag. 38 (Oswald, LXXII, No 2) de l'époque Trajan-Antonins. Toutefois, des formes semblables, en céramique non sigillée, datent du Bas-Empire.
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Les jattes : famille 200

Cette famille peu importante regroupe quelques spécimens dont la partie supérieure de la panse présente des caractères très particuliers qui ne permettent pas leur intégration dans le genre B 110.
    - B 210 : jattes possédant un haut de panse ouvert et très élevé.
    - B 220 : jatte dont la partie supérieure de la panse forme un décrochement vers l'extérieur.

GENRE B 210 :

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Ce genre se singularise par la partie supérieure de la panse qui est très élevée. Contrairement aux types B 123 d2 et B 126 a qui pourraient morphologiquement s'en rapprocher, la paroi verticale concave a été ici prise en compte comme la partie supérieure de la panse. Les deux séries sont départagées par la hauteur du bas de la panse.
    - B 211 : bas de panse de très faible hauteur.
    - B 212 : bas de panse plus élevé, mais encore inférieur à la partie supérieure.

Série B 211 :

Le bas de la panse se trouve à l'horizontale ; son élévation correspond uniquement à la courbure, un filet soulignant sa limite supérieure.

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 211a
Type B 211 a: Cette jatte à pied en couronne élevé provient d'un niveau du Ier quart du premier siècle. Ce type, répandu en Saintonge d'Auguste à Claude, se trouve également à la même époque à Roanne, en Armorique et à Colchester.
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Série B 212 :

Cette série, qui ne comprend également qu'un seul individu, est différenciée par la hauteur du bas de la panse plus élevé que celui de la série précédente.

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 212a
Type B 212 a: Cet exemplaire mis au jour dans un contexte tibérien possède une base annulaire et un bord très discret. Sa forme générale rappelle celle d'un vase sigillée Drag. 29. Des formes semblables sont connues à Roanne, Saintes, Rennes sous Tibère-Claude. Toutefois d'autres sont plus tardives, en particulier en Grande-Bretagne ou un exemplaire est signalé vers le milieu du IIe siècle
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GENRE B 220 :

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Ce genre, représenté par un seul individu, se caractérise par la forme particulière de haut de la panse.

Série B 221 :

Parois inférieures évasées rectilignes (bas de panse tronconique)

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 221a
Type B 221 a: Outre les caractères décrits précédemment, ce type comporte une base annulaire. Il n'est pas daté mais se retrouve ailleurs dans la première moitié du Ier siècle. Cette jatte aurait pu être mesurée différemment, par exemple en considérant simplement la partie supérieure de la panse comme un bord vertical. Elle se serait alors vraisemblablement intégrée à la série B 124 où sont regroupées les autre jattes tronconiques.
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Les jattes : famille 300

La présence d'une collerette, haute ou large, définit cette famille qui comprend deux genres déterminés en fonction de la hauteur de celle-ci.
    - B 310 : hauteur de la collerette inférieure à la moitié de la hauteur de la panse.
    - B 320 : hauteur de la collerette supérieure à la moitié de la hauteur de la panse.

GENRE B 310 :

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La collerette, importante en largeur, n'offre qu'une hauteur modérée, dans tous les cas inférieure à la moitié de la hauteur de la panse.

Série B 311 :

Cette série inclut des jattes sans bord munies d'une base moyenne ou étroite avec des parois courbes. Les proportions et la forme de la collerette déterminent trois types.

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 311a
Type B 311 a: forme haute avec une collerette de hauteur moyenne, légèrement retournée découverte dans une sépulture du milieu du IIIe siècle. Egalement connue dans l'Est dans la seconde moitié du Ier siècle, elle est fréquente en Aquitaine vers 100-120.
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 311b
Type B 311 b: Il s'agit d'une forme haute, aux parois légèrement rentrantes munie d'une collerette plus large que haute. Datée à Limoges de la fin du IIIe siècle, elle est également connue en Aquitaine avec une couverte micacée vers 100-120 mais elle existe aussi en claire B (forme Lamboglia 38 a) et en céramique dite "à l'éponge" au Bas-Empire.
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 311c
Type B 311 c: C'est une forme basse aux parois évasées, légèrement refermées à l'ouverture. La collerette peu importante se situe près de la lèvre. Datée à Limoges du dernierp tiers du Ier siècle, elle est signalée vers le milieu du Ier siècle en Suisse et du IIIe quart du Ier au début du IIe siècle en Allemagne.
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GENRE B 320 :

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A la différence du genre précédent, la collerette dépasse la moitié de la hauteur de la panse.

Série B 321 :

C'est l'absence de bord qui détermine la série.

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 321a
Type B 321 a: le seul bol à collerette très haute fut découvert dans une sépulture datant vraisemblablement de la première moitié du IIIe siècle. En céramique "à l'éponge" ce type correspond à la forme Raimbault VI, No 393. Il se rencontre également à Périgueux fin IIIe ou début IVe siècle.
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Les jattes : famille 400

Cette famille ne comprend qu'un seul genre et une seule série. Elle est isolée en raison de la présence d'une collerette peu prononcée : prédominance du caractère 19 qui correspond à la hauteur de la collerette par rapport à la lèvre.

GENRE B 410 :

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La hauteur du bord détermine le genre. Ce bord pose un problème de description. En effet il est décrit comme un "bord en parement" avec une collerette. Il serait également possible de ne considérer que la collerette ou que le bord. Cela d'autant plus qu'un exemplaire possède un filet qui met en relief le sommet du bandeau, à la façon de certains bords. Faut-il, dans ce cas, ne considérer comme un bord que la partie supérieure du bandeau ? Arbitrairement, la première solution a été préférée

Série B 411 :

Devant l'importance prise par les caractères collerette et bord, il est difficile de déterminer la contribution des autres variables à la formation de la classe. Au niveau de la série, seule la contribution des caractères relatifs à la partie inférieure du bol, base plutôt étroite et panse basse et évasée se signalent par rapport aux autres.
Sans être identiques, ces petits bols évoquent la forme Lamboglia 51 (Morel 2526 C1) en céramique campanienne. Ils peuvent également se comparer, avec des dimensions moindres, aux mortiers Drag. 45 en sigillée.

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 411a
Type B 411 a: Ce type regroupe des formes aux proportions moyennes dont le rapport diamètre maximum/hauteur se situe entre 1.5 et 2. La présence d'un filet, placé sur le haut du bord, permet d'isoler une variante 2. Tous les exemplaires corréziens furent mis au jour dans des sépultures de la seconde moitié de IIe siècle. Un petit bol similaire est signalé à Giat (Puy-de-Dôme) dans un contexte de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle.
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 411b
Type B 411 b: Il s'agit d'exemplaires hauts dont les proportions approchent plus celles des gobelets que celles des jattes (rapport diamètre max./hauteur < 1.5)
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 411c
Type B 411 c: Cet individu s'oppose aux deux types précédents par son rapport diamètre maximum/hauteur supérieur à 2.